Critique
Ne devrait-on pas ignorer un film dans lequel la vulgarité rivalise avec l’obscénité? Ce portrait d’un homosexuel autrichien, roi de la mode et de l’outrance, n’a rien à envier à de la pornographie... On doit s’interroger sur le fait bien connu que les plaisanteries du bas de la ceinture (devant et derrière) attirent un large public - et pas seulement du corps de garde. Sinon, pourquoi produire des œuvres d’un si bas niveau?
Remarquons en passant qu’il ne s’agit pas d’une défense de l’homosexualité, mais au contraire d’une caricature à la limite de la perversité. Quant à la mise en scène, elle est inexistante.
P.S.: Les sous-titres de la version originale, bourrés de grossières fautes d’orthographe, sont à l’image de cette production.
Maurice Terrail