Critique
La jeunesse dorée californienne, dix-sept ans en principe, entre vingt et vingt-cinq à l'écran, s'apprête à terminer l'année scolaire en beauté. Deux mois avant le bal de la promo et la maturité, deux copains font le pari que n'importe quelle fille peut être élue reine de la promotion, pourvu que l'on sache y faire. Le sort tombe sur Laney, une fille qui n'est pas vraiment laide, mais qui est plutôt mal attifée, évite les jeunes de son âge, assume le ménage de la maison paternelle, n'est pas très riche, bref une sorte de cendrillon volontaire. Mais le jeu se transforme pour Zack Siler, l'un des deux parieurs et play-boy du lycée, en amour véritable. Tout ça pour nous dire que la beauté extérieure seule ne suffit pas, et que la beauté intérieure est la seule vraie qualité que l'on doit chercher. Message plutôt sympathique en des temps où l'on n'a d'yeux que pour les top models de la presse de mode. Malheureusement servi par un cinéma, ou si l'on préfère une mise en scène, en pantoufle.
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