Critique
Un journaliste libanais et un cinéaste documentariste évoquent un passé tragique et récent, celui de la guerre civile qui a déchiré leur pays. Dans un Beyrouth aujourd’hui livré aux spéculateurs immobiliers et aux affairistes, tous deux ont l’impression d’avoir été trompés. Ils conviennent de rendre la justice eux-mêmes, en supprimant quelques dealers et autres profiteurs.
Le film part dès lors dans une direction inattendue, dans une sorte d’équipée sauvage, de dérive désespérée de deux personnages blessés par la vie. Ils en reviendront pourtant à un comportement plus serein.
KHALASS est un film qui dérange par son propos désabusé, mais son message reste ambigu.
Antoine Rochat
