Réalisé par | Dominique Othenin-Girard |
Pays de production | Suisse, Canada, France |
Année | 2008 |
Durée | |
Genre | Policier |
Distributeur | rialto |
Acteurs | Andréa Ferréol, Jean-François Stévenin, Carlos Leal, Antoine Basler |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 588 |
Le film s’inspire de Comment j’ai infiltré les cartels de la drogue, que Fausto Cattaneo a publié au Seuil en 2001. Cet ancien commissaire de police, né aux Grisons, a pu faire tomber de nombreux trafiquants de drogue en infiltrant leurs réseaux.
Marc Girard (Antoine Basler) appartient à une famille bourgeoise qui ne lui pardonne pas son métier de «flic». Il travaille pour la police genevoise et use de tous les moyens nécessaires pour parvenir à ses fins, arrêter les barons de la drogue. Le voici sur une affaire solide, 60 millions doivent être blanchis en Suisse. Marc infiltre le gang de mafieux et, toujours sur le fil du rasoir, se trouve rapidement sur le point de faire tomber les truands. Mais c’est sans compter l’hostilité de son employeur, pas exempt de tout soupçon...
DIRTY MONEY, L’INFILTRE est à voir davantage comme un film policier qu’une enquête documentaire sur la façon dont la police traque les blanchisseurs d’argent. L’affaire est suffisamment complexe pour embrouiller le spectateur qui n’a pas lu le livre. On peut regretter le jeu très théâtral des comédiens qui empêche le récit de s’affirmer, ainsi que le voudrait Dominique Othenin-Girard, comme «la réalité quotidienne des agents infiltrés suisses, les tensions incroyables qu’ils ont à surmonter…» Le genre policier apporte une variation bien venue dans le cinéma suisse, mais il reste du travail pour qu’un film comme DIRTY MONEY, L’INFILTRE tienne franchement en haleine son public.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Georges Blanc | 10 |
Daniel Grivel | 8 |
Geneviève Praplan | 9 |
Antoine Rochat | 8 |