Critique
Un frère et une sœur orphelins, de 11 et 16 ans, placés dans une famille d’accueil acariâtre, se donnent un mal de chien pour héberger et nourrir un protégé clandestin à quatre pattes.
Après moult péripéties, ils finissent par squatter un vieil hôtel abandonné pour y loger leur adorable toutou blanc, qui multiplie les facéties. Ayant une vocation de saint-bernard, ils entreprennent de sauver tous les chiens abandonnés, malheureux, estropiés et condamnés à la fourrière. Pour leur donner un coup de main, trois adolescents se joignent à eux, un beau gosse, une fille de couleur et un obèse… et la gent canine s’enrichit aussi des spécimens les plus variés, de toutes races, gabarits et couleurs.
Las! Policiers et experts canins débarquent pour mettre fin à cette aventure. Mais, wouf! les chiens ne finiront pas à la fourrière et les deux orphelins blancs, adoptés par une famille noire compréhensive, pourront continuer à s’occuper de leurs protégés.
Le réalisateur Thor Freudenthal a transposé un livre de Lois Duncan, paru en 1971, en visant les petits enfants que peuvent amuser galopades, cavalcades, cacas et gags à répétition, avec un concours de jolies truffes à attendrir les plus endurcis. Même si les personnages humains manquent d’épaisseur psychologique, les chiens sont attachants et plutôt drôles.
Mais faut-il faire la fine bouche devant un film pétri de bons sentiments sur l’acceptation de l’autre, le respect des origines diverses et des différences?
Anne-Béatrice Schwab
