Critique
Voilà quelques décennies, le livre éponyme a fait le bonheur de milliers d’enfants - dont le réalisateur de ce long métrage gentillet. Timpelbach est un mignon village alsacien, que l’on voit vivre dans «l’ancien temps». Un ancien temps élastique, car les costumes ne collent pas forcément avec les vieilles Citroën et autres Peugeot 202.
Les enfants sont particulièrement dissipés et font le désespoir de leur maîtresse (Armelle, vedette de Caméra Café) comme de leurs parents. Les adultes décident donc de disparaître pendant toute une journée mais, ayant franchi sans le savoir une frontière, sont arrêtés et mis sous bonne garde par des soldats à bicorne... Laissés à eux-mêmes, les enfants s’en donnent à cœur joie et font assaut de bêtises, puis Oscar, fils d’un boucher rustaud, décide d’imposer sa loi et celle de sa bande. Mais il y aura de la résistance...
Malgré des moyens assez considérables, la mayonnaise ne prend pas: les quelques gags restent grumeleux, l’histoire manque de rythme et on ne tarde pas à bâiller. Même Carole Bouquet et Gérard Depardieu, qui font une brève apparition, n’y croient pas.
Daniel Grivel