Critique
La sortie de MADAGASCAR 2 annonce Noël et les cinémaprès-midis en famille.
Les réalisateurs, le casting vocal, les ingrédients et les moyens utilisés par les studios Dreamworks sont les mêmes que pour le premier épisode, qui avait triomphé au box-office en 2005. On ne change pas une équipe qui gagne. Et le premier week-end d’exploitation sur le territoire américain a déjà hissé MADAGASCAR 2 au sommet du palmarès.
La saga du joyeux quatuor (lion, zèbre, girafe et hippopotame), épaulé par quatre désopilants pingouins, repart de plus belle et rebondit de péripétie en péripétie.
Après le zoo de Central Park à New York, d’où ils s’étaient enfuis, et Madagascar où ils avaient atterri au terme du premier épisode, nos quatre larrons tentent cette fois-ci le retour en Amérique à bord d’un avion rafistolé, tout juste bon à se crasher en pleine savane. C’est l’occasion de mettre à l’épreuve les qualités de chacun: retour aux sources, retrouvailles familiales, brouilles, embrouilles et débrouilles, au point que le fourbe et la méchante ne pourront qu’être submergés par la gentillesse, la drôlerie, l’amitié et la persévérance de tous les autres.
Formaté pour les petits enfants, ce film d’animation sans vulgarité ni violence se laissera voir avec plaisir par les parents et grands-parents (clins d’œil sur mesure...) Mais un rien trop bavard et avec quelques scènes impressionnantes, il est suggéré à partir de 7 ans.
Les tout-petits se rattraperont avec MADAGASCAR 3…
Anne-Béatrice Schwab
