Wall-E

Affiche Wall-E
Réalisé par Andrew Stanton
Pays de production U.S.A.
Année 2008
Durée
Musique Thomas Newman
Genre Animation, Famille, Science fiction
Distributeur Walt Disney Studios Motion Pictures France
Acteurs John Ratzenberger, Ben Burtt, Elissa Knight, Jeff Garlin, Fred Willard
N° cinéfeuilles 574
Bande annonce (Allociné)

Critique

Après LE MONDE DE NEMO, Andrew Stanton présente son deuxième long métrage pour le studio Pixar.

WALL-E est un petit robot sur chenillettes chargé de nettoyer la planète Terre abandonnée par les humains: leur surconsommation a enseveli la civilisation sous les détritus. Voilà 700 ans déjà que le robot compresse la ferraille en cubes qu’il empile en formant peu à peu des gratte-ciel; il collectionne des objets dans son antre, tout en écoutant en boucle une comédie musicale romantique. Il n’a aucun compagnon si ce n’est un cafard métallique qui le suit, ce qui l’irrite bien souvent. Wall-E ne parle pas mais éprouve des sentiments. Lorsque débarque une «robote» ovoïde, Eve, il est tout remué et en tombe amoureux. Eve a pour mission de chercher si la vie est à nouveau possible sur Terre. Mais lorsqu’elle doit repartir pour ramener le résultat de son exploration, Wall-E ne peut la laisser s’échapper. Il s’agrippe au vaisseau. Le voilà en route pour l’aventure.

Ce film d’animation en deux chapitres révèle une fois de plus des prouesses technologiques formidables. Notre petit robot de ferraille rouillée est craquant et amusant. Son regard, ses expressions, sa sensibilité à «fleur de peau» en font un personnage presque charnel. Il ne lui manque que la parole! Les décors de cette Terre abandonnée, la mise en valeur des objets, la palette des couleurs: tout simplement magnifique. Sans oublier la musique et les références cinématographiques mythiques. Deux parties, disions-nous. Si la première est une rêverie poétique, la seconde nous plonge dans l’animation bruyante et brouillée de rayons laser matant des espèces de larves humanoïdes boudinées, séquences un tant soi peu longuettes. Mais à l’évidence le film se lit sur plusieurs niveaux. Jolie histoire d’amour, fable anticonsumériste, conte philosophique ou symbolique: les enfants comme les adultes y trouveront leur compte et seront ravis.

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