Critique
Pour nos plus jeunes lecteurs, MAX LA MENACE était une série télévisée étasunienne très populaire des années 60, comprenant des répliques-cultes entrées dans la conversation courante. Aux spectateurs de ce côté-ci de l’Atlantique, il manque donc un certain nombre de clefs pour ouvrir les portes d’un humour très US. Ils suivront avec plus ou moins d’intérêt mais peu d’éclats de rire les aventures de Maxwell Smart (Steve Carell), espion gaffeur de l’Agence Control (joliment) épaulé par l’agent 99 (Anne Hathaway) en vue de sauver le monde des projets de l’organisation criminelle KAOS.
L’un des auteurs de la série originale, Mel Brooks, plus qu’octogénaire, a conseillé Peter Segal (Y A-T-IL UN FLIC POUR SAUVER HOLLYWOOD?, LA FAMILLE FOLDINGUE). «Loupé de peu», comme dirait Max: malgré - ou à cause de - quelques gags et des effets spéciaux lourdauds, la comédie ne décolle pas.
Daniel Grivel