Critique
La comédie musicale éponyme comprenant des chansons du groupe ABBA (ça ne nous rajeunit pas...) est à l’affiche de Broadway depuis une dizaine d’années, et la réalisatrice est metteur en scène de théâtre et d’opéra.
L’argument est simple: sur une merveilleuse île grecque, Donna (Meryl Streep), Etasunienne tombée amoureuse de la Méditerranée, s’apprête à marier sa fille Sophie (Amanda Seyfried) qui, ayant trouvé le journal intime de sa mère, invite à son insu les trois pères putatifs, l’homme d’affaires Sam Carmichael (Pierce Brosnan), le banquier Harry Bright (Colin Firth) et l’aventurier Bill Anderson (Stellan Skarsgard, mémorable Goya de Milos Forman). Deux pétulantes dames débarquent, anciennes choristes du temps où Donna était une rockeuse. Quel homme mènera Sophie à l’autel, chacun trouvera-t-il sa chacune?
Sur fond de carte postale, MAMMA MIA! (mais pourquoi de l’italien pour une comédie se déroulant en Grèce?...) offre au spectateur un agréable divertissement bien chanté et chorégraphié, avec une belle palette d’acteurs malgré tout écrasés par une Meryl Streep éblouissante.
Daniel Grivel