Critique
Scrat en deux jours et tourné en trois semaines, ce film en deux parties se cherche et se perd. La première, en noir et blanc, accompagne dans leur quotidien terne un couple formé d’une petite Thaïlandaise et d’un Européen obèse. Rien (?) ne durera et pourtant elle s’accroche. La seconde partie, en couleurs, qui se lie à la première par l’un des personnages, frère de la jeune femme, suggère un crime. Un mafieux commandite la décapitation d’un homme qui aurait engrossé l’une de ses «filles». La Thaïlande génère peut-être de tels quotidiens, mais l’écriture cinématographique si complaisante et irréfléchie ne révèle rien, sinon la vacuité du propos du réalisateur.
Serge Molla