Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal

Affiche Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Réalisé par Steven Spielberg
Pays de production U.S.A.
Année 2008
Durée
Musique John Williams
Genre Aventure, Action
Distributeur Paramount Pictures France
Acteurs Cate Blanchett, Harrison Ford, Karen Allen, Ray Winstone, Shia LaBeouf
Age légal 10 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 570
Bande annonce (Allociné)

Critique

Présenté devant une salle cannoise archicomble (de nombreux candidats ont été éconduits à leur plus grand dam) et conquise d’avance, le quatrième épisode des aventures d’Indiana Jones n’a pas déçu son public, tant il est vrai que Spielberg sait raconter des histoires où se mêlent allègrement gentils et méchants bien typés, à l’exception de Mac, compagnon d’armes du héros, dont on peine à savoir s’il est un agent double ou triple...

On est en 1957, en pleine guerre froide. Le poste de contrôle d’un site d’essais atomiques au Nouveau-Mexique est investi par des Soviétiques (finis les nazis, dont le trésor de guerre est néanmoins entreposé sur ce site...) déguisés en militaires américains qui, sous la conduite d’une belle savante favorite de Staline (Cate Blanchett, chevelure aile de corbeau coiffée à la Jeanne d’Arc), tentent de mettre la main sur une mystérieuse relique précolombienne. Heureusement qu’Indy et ses amis sont dans les parages et donnent le branle à une course-poursuite effrénée où scorpions, serpents et autres fourmis anthropophages ne manquent pas, de même que des obstacles naturels vertigineux.

De l’action, encore de l’action, toujours de l’action! Les amateurs de considérations philosophiques ou archéologiques seront de la revue, tandis que ceux qui sont friands d’aventures et de rebondissements à répétition seront aux anges, même si des citations cinéphiliques leur échappent (par exemple, pour paraphraser Bertrand Blier, «Brando, connais pas»: l’apparition d’un jeune motard à la dégaine caractéristique tombe à plat). Moult références truffent le récit, jusqu’aux RENCONTRES DU 3e TYPE.

Le fameux crâne de cristal précolombien fait étrangement penser à ce que devrait être celui d’E. T., Harrison Ford a la patate, comme on dit. Sans déflorer la fin du film, on peut s’attendre que le fringant sexagénaire ne dédaignerait pas un épisode supplémentaire... pourvu que le divertissement y soit aussi bien assuré, et qu’un peu de sens y soit ajouté.

Daniel Grivel