Réalisé par | Jean Becker |
Pays de production | France |
Année | 2008 |
Durée | |
Musique | Alain Goraguer, Patrick Goraguer |
Genre | Drame, Romance |
Distributeur | jmhdistributions |
Acteurs | Albert Dupontel, Alessandra Martines, Pierre Vaneck, Marie-Josée Croze, François Marthouret |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 568 |
Jean Becker (L’ETE MEURTRIER, LES ENFANTS DU MARAIS, DIALOGUE AVEC MON JARDINIER) nous revient avec un drame qui aurait pu sombrer dans le mélo mais qui, grâce à une bonne direction d’acteurs, pourrait rappeler un film de Claude Sautet.
Antoine (Albert Dupontel, excellent), la quarantaine bien sonnée, a apparemment tout pour être heureux: sa femme Cécile (Marie-José Croze) est bonne épouse et bonne mère de deux enfants adorables, son agence publicitaire lui permet une vie confortable, son cercle d’amis est sympathique et fidèle...
Quelques fêlures surviennent pourtant: après s’être pris de bec avec un client mécontent du slogan choisi pour son produit (hilarante tirade cyranesque sur les variations dont un yaourt ultraléger pourrait être l’objet), Antoine vend son affaire à son associé; à son insu, il est repéré par une amie de sa femme dans un bistrot, attablé avec une jolie brunette qu’il tient par les mains et qu’il regarde au fond des yeux; il gâche la soirée-surprise que sa femme lui a préparée pour son anniversaire, lançant avec cynisme leurs quatre vérités à la figure de ses meilleurs amis. Puis il disparaît sans crier gare.
Où? Pourquoi? Ce n’est pas le lieu de le révéler, car ce serait déflorer l’histoire, et il vaut la peine d’y aller voir pour la connaître. Ce drame a un goût doux-amer qui ne laisse pas indifférent.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
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Georges Blanc | 16 |
Daniel Grivel | 15 |
Daniel Grivel | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 14 |