10 000

Le réalisateur d’INDEPENDANCE DAY et de LE JOUR D’APRES aime bien les grosses machines, et il remet ça avec 10.000 B.C. (titre pouvant paraître énigmatique aux non-anglophones, mais signifiant tout simplement «10’000 avant J.-C.»).

En ce temps-là, dans une région montagneuse aux rudes conditions climatiques, vit une tribu guidée par une sorte de vieille pythie, toutes deux en harmonie avec la nature. Pour subsister, on prélève ce qu’il faut sur un troupeau de mammouths. Mais voici que surgissent des «démons à quatre pattes» (en fait des archers à cheval) qui massacrent une partie de la tribu et déportent le reste. Avec quelques valeureux survivants, le jeune D’Leh (Steven Strait) entreprend de délivrer les captifs, d’autant que parmi eux se trouve la belle Evolet (Camilla Belle), chère à son cœur.

L’expédition fera passer les «rupestres» (comme dirait le maire de Genève) par la jungle tropicale et le désert, affrontant des monstres de tout poil et un prétendu dieu extraterrestre qui se fait construire une ziggourat.

Excessivement long, truffé d’effets spéciaux, ce salmigondis paléo-mythologique est aux antipodes de LA GUERRE DU FEU de Jean-Jacques Annaud. Emmerich aurait été bien inspiré de dégraisser le mammouth…