Réalisé par | Shekhar Kapur |
Pays de production | Grande-Bretagne, France |
Année | 2007 |
Durée | |
Musique | Craig Armstrong, A.R. Rahman |
Genre | Drame, Historique |
Distributeur | universal |
Acteurs | Cate Blanchett, Geoffrey Rush, Clive Owen, Rhys Ifans, Jordi Mollá |
N° cinéfeuilles | 560 |
Il y a neuf ans, le réalisateur pakistanais a mis en scène la jeunesse d’Elizabeth (1533-1603) et son accession au trône d’Angleterre, avec dans le rôle, l’inconnue qu’était encore Cate Blanchett. Nous sommes cette fois en 1585. Elizabeth a hérité d’une couronne qui a rompu avec l’Eglise catholique. Elle défend vigoureusement le protestantisme, notamment contre le roi Philippe II d’Espagne qui projette de la renverser et de placer sur le trône anglais Marie Stuart (Samantha Morton), reine d’Ecosse et cousine d’Elizabeth qui la fera périr sur l’échafaud.
Voilà pour une trame historique dont s’embarrasse peu Shekhar Kapur. Il privilégie le spectacle, c’est le point faible du film, et se concentre sur la vie intime de la reine, parti pris plus intéressant. Laissons donc la lourde mise en scène de la guerre, le kitsch de l’image, la musique redondante et la promesse du happy end.
Qui était réellement Elizabeth? On ne le saura jamais. Mais le portrait que brosse d’elle Shekhar Kapur pose des questions intéressantes, avec, cette fois, des choix filmiques plus significatifs. Les prises en plongée, du haut des voûtes gothiques, montrent une reine bien misérable face à l’énorme enjeu de ses décisions. Ce constat domine de justesse la romance avouée entre Madame et le bel aventurier Raleigh (Clive Owen). Elizabeth est une femme, en tant que telle, elle rêve d’amour et de maternité. Mais Elizabeth est d’abord une reine. Et Cate Blanchett rappelle «souverainement» qu’à ce titre, elle ne peut se permettre d’être un être humain.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |
Georges Blanc | 13 |
Daniel Grivel | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 14 |