Critique
Ce film est l’adaptation cinématographique de la pièce homonyme de David Pharao qui connut un grand succès, analogue au Dîner de cons. Cette fois-ci, il s’agit de l’histoire de Gérard (Daniel Auteuil), cadre de 50 ans au chômage, qui invite son employeur (Hippolyte Girardot) à dîner chez lui, pour être sûr de décrocher un nouvel emploi en Indonésie.
Paniquée, sa femme Colette (Valérie Lemercier) supplie son mari d’accepter l’aide de leur voisin Alexandre (Thierry Lhermitte), spécialiste en communication et donc parfaitement habilité à les aider dans leurs préparatifs d’une soirée sans fausse note. Or, à ses yeux, tout est à reprendre (costumes, décor de l’appartement, menu, connaissances culturelles, conversation, etc.), ce qui ne va pas sans mal, bien sûr, et cela d’autant plus qu’il ne leur reste que vingt-quatre heures. Et si le patron avait de l’avance! Les bons mots et les rebondissements se succèdent, les bévues et les imprévus abondent, tout cela pétille pour peut-être dénoncer (?) des méthodes de ressources humaines qui laissent songeur, mais existent sans aucun doute.
Après des réalisations plus sombres, Laurent Bouhnik (en 1999, MADELEINE, 24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME) livre sans prétention une comédie légère qui est au fond du théâtre filmé, mais la joie et l’humour des acteurs sont contagieux. Alors...
Serge Molla
