Transformers

Affiche Transformers
Réalisé par Michael Bay
Pays de production U.S.A.
Année 2007
Durée
Musique Steve Jablonsky
Genre Science fiction, Action
Acteurs Tyrese Gibson, Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Rachael Taylor
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 552
Bande annonce (Allociné)

Critique

TRANSFORMERS, est une adaptation à très très grands moyens de la série télé à succès des années 84-87 aux USA. Un pan de la culture du dessin animé, par la grâce de Spielberg en producteur, donne l’aubaine à Michael Bay (PEARL HARBOR, ARMAGEDDON) de montrer comment passer des petits robots pliables aux grandes machines guerrières.

Si on ne le sait pas encore, précisons que les «transformers» sont des robots géants dotés d’intelligence et capables de sentiments. Ils peuvent se transformer en voiture, en tank, en avion, ou même en appareil domestique pour passer «inaperçus». On dit qu’ils sont venus du fond de l’espace. Et parce qu’ils incarnent le bien ou le mal, la guerre a commencé entre eux il y a des millénaires: les Autobots d’Optimus Prime et les Decepticons de Megatron s’affrontaient sur la planète Cybertron! Mais le combat décisif va se dérouler sur Terre.

Les méchants robots guerriers et destructeurs Decepticons transforment notre planète en champ de bataille pour obtenir la clé du pouvoir absolu. Il leur faut pour cela retrouver le «cube d’Energon». Sam - jeune homme en chair et en os, dont le rôle est remarquablement joué par Shia LaBeouf - détient à son insu le code utile à cette recherche inoculé dans la voiture d’occasion qu’il vient d’acheter. Celle-ci va manifester peu à peu d’étranges «comportements». Elle devient la cible des Decepticons, tandis que ripostent les héroïques Autobots, représentant l’unique chance de sauver Sam et l’humanité en péril.

A l’ère cybernétique, l’épopée n’est pas plus simple. On est dans une mythologie au jargon abscons, et dans laquelle il est difficile d’identifier ces «acteurs» faits d’un même métal aux formes infiniment complexes. On rend difficilement compte d’une trame où l’essentiel tient à de méga effets spéciaux visuels et sonores. Ainsi voit-on des combats titanesques de robots géants se métamorphosant brutalement en tanks ou en avions de chasse. Ainsi entend-on ces chocs violents de masses de ferraille en dislocation. L’ennemi est tellement monstrueux que l’armée de l’air américaine, la vraie basée au Qatar, s’allie aux Autobots. Ses exercices de simulation de combats vont servir la bonne cause et on retrouve la fiction lorsque son centre d’espionnage est court-circuité par des virus robotisés superpuissants.

Le chaos apocalyptique gigantesque et assourdissant est entrecoupé heureusement par quelques séquences de vie quotidienne. On les retrouve grâce à Sam et sa famille. Celle-ci s’efforce de transmettre toutes les valeurs américaines à son grand garçon qui est à l’âge de ses premiers émois amoureux. Le tout est lié par une musique dans la tradition péplum, tandis que le réalisateur montre son savoir cinématographique par des allusions à certains films cultes US.

Débauche d’effets spéciaux pendant près de deux heures et demie, de quoi saturer les sens! Mais aussi de quoi satisfaire les amateurs du genre, à savoir les ados et ceux qui le sont restés. Les pacifistes, eux, regretteront que l’armée américaine prête sa caution en venant bluffer dans quelques séquences.

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