Réalisé par | Nancy Meyers |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 1998 |
Durée | |
Musique | Alan Silvestri |
Genre | Comédie, Famille |
Distributeur | Buena Vista |
Acteurs | Dennis Quaid, Lindsay Lohan, Natasha Richardson, Elaine Hendrix, Lisa Ann Walter |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 7 ans |
N° cinéfeuilles | 367 |
Deux adolescentes, Hallie et Annie (Lindsay Lohan joue les deux rôles) se rencontrent dans une colonie de vacances. Elles ne se connaissent pas, mais se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Mêmes traits, même sale caractère, même tempérament bien trempé, même envie de gagner et d'être la meilleure. Il est impossible d'en dire plus, ce serait gâcher votre plaisir. Car, incontestablement, on ne peut qu'éprouver du plaisir à voir ce film. C'est un conte de fées, avec châteaux et carrosses, domestiques, et éducation des enfants en rapport avec les lieux.
A nous quatre, - ou comment piéger papa et maman en vue de les amener à reprendre leur histoire d'amour là où ils l'avaient bêtement laissée douze ans plus tôt -, est un produit Disney, donc bien fait. Un produit Disney, c'est propre, aseptisé, désinfecté. C'est comme dans les McDo, où l'on passe la serpillière toutes les dix minutes. C'est un travail de technicien. On y cherche en vain l'empreinte personnelle d'un auteur, sa marque, sa couleur, son style, bref, ce qui rend un réalisateur unique et passionnant. Sur le fond, on retiendra que, malgré une éducation qui leur donne des manières d'adultes, Hallie et Annie restent des enfants, parties à la recherche de la moitié perdue de leur famille avec leurs illusions d'enfants et une imagination débordante. Elles toucheront celles et ceux qui ont rêvé un jour de retrouver un père ou une mère absents.
Le chauffeur et valet Martin, tout comme Chessy la nounou, savent tenir leur place. L'ordre du monde ne sortira pas bouleversé de ce conte. Comme ils savent à merveille donner aux deux enfants amitié et affection, nous le leur pardonnerons volontiers. Ceci dit, notre plaisir s'est heurté à un ou deux détails qui nous ont tout de même gênés. La convention conclue entre les parents au moment de leur séparation, convention qui est à la base de toute cette histoire, procède-t-elle vraiment, transposée un seul instant dans la réalité, de gens sains d'esprit? Et n'est-il pas d'un goût douteux que de montrer deux jeunes filles de bonne famille claquer leur fric au jeu? On se serait bien passé de cette scène aussi stupide qu'inutile.
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