Critique
Le Titanic a coulé le 15 avril 1912 (15.4.1912): 1+5+4+1+9+1+2=23.
La bombe de Hiroshima a été larguée à 8 h 15: 8 + 15 = 23.
Le 11 septembre 2001 (11.9.2001): 11 + 9 + 2 + 0 + 0 + 1 = 23.
2 divisé par 3 = 0.666. 666 = le chiffre de la Bête...
On pourrait continuer ainsi longtemps, tant il est vrai que l'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. Elisabeth Teissier, docteur en Sorbonne et journaliste professionnelle, ne nous contredira pas...
Joel Schumacher (BATMAN FOREVER, BATMAN ET ROBIN, LE CLIENT, LE FANTÔME DE L'OPERA, etc.) a donc sauté sur le sujet, avec la collaboration de Jim Carrey (excellent, moins grimaçant qu'à l'ordinaire) dans le rôle de Walter, simple citoyen envahi par un roman fantastique l'assujettissant au pouvoir magique du nombre 23. Il se trouve pris dans des univers parallèles, vivant des aventures totalement différentes de son quotidien.
Malgré les moyens mis en œuvre, on a de la peine à entrer dans un univers onirique et vacillant. Le compte (fantastique) n'est pas bon...
Daniel Grivel