Réalisé par | Richard LaGravenese |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2006 |
Durée | |
Musique | Mark Isham |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | universal |
Acteurs | Hilary Swank, Patrick Dempsey, Mario, Ricardo Molina, Pat Carroll |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 542 |
L'éducation est le seul chemin pour sortir de la misère et gagner sa dignité. L'enseignante débutante Erin Gruwell (Hilary Swank) en est convaincue lorsqu'à 23 ans elle prend en charge une classe difficile. Selon leurs origines, noire, asiatique, latine, ces élèves forment des clans qui ne se parlent jamais. Rapidement, Erin vérifie que les méthodes traditionnelles sont inutiles. Un jour, une caricature raciste qu'elle intercepte la fait sortir de ses gonds. Miracle! Sa colère lui ouvre la voie du contact. Désormais, elle va s'y prendre autrement pour que ses élèves terminent correctement leur année scolaire.
Cette histoire s'est passée à Los Angeles, à la fin des années 90. Les élèves d'Erin Gruwell étaient des adolescents qui pour la plupart avaient fait de la prison et perdu un, voire plusieurs copains dans des combats de rue. Cette expérience âpre mais exemplaire est racontée de bout en bout dans ECRIRE POUR EXISTER. Elle fournit un matériau passionnant. Le drame est toujours latent, la colère à fleur de peau, la mauvaise volonté crasse. Pourtant, ces jeunes vont se sortir d'eux-mêmes en écrivant leur vie, en lisant et en apprenant l'existence d'autres malheurs. Mais le cheminement est long, constamment sur le fil de la rechute.
La richesse de cette histoire sauve le film d'une noyade dans l'eau de rose. Car si les faits sont bruts, le cinéma, lui, reste hollywoodien, et son goût du cliché émousse les aspérités tranchantes de la réalité. D'emblée, Erin Gruwell, incarnée par une Hilary Swank un peu mièvre, se confronte à la directrice du collège (Imelda Staunton), on comprend que la compétition est ouverte sur ce front.là aussi. Tandis que côté cour, l'enseignante doit lutter contre un mari qui se sent délaissé.
Ce sont là des ajouts qui parasitent le film. La vraie, la seule question étant la pédagogie d'Erin et la façon dont elle parvient à l'imposer. Richard LaGravenese aurait dû se concentrer sur elle. Elle contient des idées propres à faire réfléchir les enseignants et une vision positive qui devrait en encourager plus d'un.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |
Georges Blanc | 12 |
Daniel Grivel | 14 |
Serge Molla | 16 |
Antoine Rochat | 16 |