Astérix et Obélix contre César

Affiche Astérix et Obélix contre César
Réalisé par Claude Zidi
Pays de production France, Allemagne, Italie
Année 1999
Durée
Musique Jean-Jacques Goldman, Roland Romanelli
Genre Comédie
Distributeur pathefilms
Acteurs Gérard Depardieu, Roberto Benigni, Michel Galabru, Christian Clavier, Claude Piéplu
Age légal 7 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 364
Bande annonce (Allociné)

Critique

Annoncée à grand fracas, la superproduction de Claude Berri (le film français le plus cher) bénéficie d'un plateau pléthorique et prestigieux. On y trouve même Marianne Sägebrecht (Bagdad Café) dans le rôle de Bonemine, doublée par Andréa Ferreol, et le fils de Hardy Krüger. On n'a pas lésiné sur les moyens: construction du village gaulois, studio de 4'000 m2, effets spéciaux, nombreux figurants, plus de 700 costumes, dialogues de Gérard Lauzier (lui-même auteur de BD qui a débuté à Pilote sous Goscinny), musique de Jean-Jacques Goldman.

Les connaisseurs de la série de bandes dessinées imaginées par René Goscinny et Albert Uderzo retrouveront avec plaisir Gaulois et Romains, sans oublier le petit chien Idéfix. Grâce au maquillage et aux costumes, la ressemblance avec les personnages est assez fidèle; César en particulier, (Gottfried John qui a tourné notamment avec Fassbinder), semble sortir tout droit des albums.

On ne va pas raconter l'histoire, qui est un bon mélange d'épisodes divers et de gags nouveaux (comme par exemple lorsqu'Obélix brandit un éléphant). Galabru colle à la peau du chef Abraracourcix;

Piéplu est souverain en druide Panoramix; Sim apparaît trop rarement en Agecanonix, couvé par une Arielle Dombasle révélant des talents comiques. Quelques clins d'oeil, bien dans l'esprit de la bande dessinée qui cultive les anachronismes, sont ajoutés; je pense notamment au personnage de Mathusalix, vieux druide arrière-grand-père de Panoramix, décalqué sur le vieillard barbu et chenu de l'émission télévisée Fort-Boyard...

Un petit regret: l'insuffisante différence de taille entre l'Astérix de Clavier et l'Obélix de Depardieu par rapport aux personnages de la série. Mais, au reste, le résultat est honorable: Claude Zidi, souvent décrié par une certaine critique à qui les films populaires donnent des boutons, a plutôt bien réussi l'exercice difficile de transposer une bande dessinée à l'écran et de restituer l'ambiance régnant dans le petit village d'irréductibles Gaulois.

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 14