Critique
C'est l'histoire d'un mec, comme disait Coluche, qui se marie et qui a un peu de peine à enterrer sa vie de garçon. Il faut dire que sa femme Molly (Kate Hudson) travaille comme enseignante, et que lui, Carl (Matt Dillon), marne comme architecte dans la grande entreprise immobilière de son beau-père (Michael Douglas, qui a dû bien s'amuser à jouer le rôle d'un affairiste tyrannique).
Lors d'une soirée hebdomadaire entre copains, Carl prend pitié de Duprée (Owen Wilson), glandouilleur perpétuel mis à la porte du bar où il campait chaque nuit. A son corps défendant, Molly accepte que, à titre transitoire, Duprée loge quelques jours dans la maison du jeune couple. D'impairs en catastrophes, l'indésirable s'incruste au risque de compromettre le bonheur conjugal. L'épouse molli(!)ra-t-elle encore longtemps?...
Cette vague imitation de BOUDU SAUVE DES EAUX n'est qu'une resucée pâle et poussive à la sauce étasunienne; lourdingue, elle a pourtant le mérite de ne pas sombrer dans une vulgarité excessive.
Daniel Grivel
