Aristos (Les)

Une famille d'aristos désargentés subsiste tant bien que mal dans le château ancestral où 50 générations se sont succédé (à voir le style de la bâtisse, on serait tenté de dire plutôt 15 au maximum...) On vend de la terrine de lièvre royale (en fait de la pâtée pour chiens dans des bocaux aux étiquettes armoriées), du vin mis en bouteille au château (disons transvasé du cubiteneur dans des flacons jadis prestigieux). Surgit un huissier de justice qui réclame 2 millions d'euros.

Pour préserver le domaine familial, les aristos, sans aller jusqu'à travailler, vont explorer la société contemporaine et découvrir son mode de vie.

Il n'y a rien à sauver de ce film plat, ennuyeux, poussif. Charlotte de Turckheim est une vraie rombière, Cauet aussi nul que sur le petit écran, et même Jacques Weber (mais qu'allait-il donc faire dans cette galère? tout comme d'ailleurs Victoria Abril et Rossy de Palma).

Des aristos comme ça? A la lanterne!