Critique
Procureur adjoint, Dave Douglas (Tim Allen) a peu de temps à passer avec sa femme et ses deux ados. Le travail l'accapare, surtout depuis qu'il traque un scientifique peu scrupuleux, pratiquant recherches et expériences sur les chiens en vue de développer une formule de jouvence pour l'espèce humaine. Infecté accidentellement par une seringue contenant un sérum provoquant des mutations génétiques, le procureur va se retrouver transformé en gros bearded collie. Un état qui va le contraindre à squatter les recoins de sa propre demeure. Mais tout se complique lorsque les gènes canins et humains vont s'additionner. Pourra-t-il redevenir un homme?
Ce remake de QUELLE VIE DE CHIEN et d'autres films du genre a un scénario un peu tordu. Le comique facile prête à rire, certes, mais déconcerte tant les situations sont banales et éculées. Dave endosse les deux natures, humaine et canine, tantôt l'une, tantôt l'autre, passe de l'une à l'autre sans transition ni cohérence. Le réalisateur surfe sur les invraisemblances les plus grosses. Tim Allen s'est entraîné avec sérieux à marcher à quatre pattes, gag qui fait toujours rire les petits, mais ça ne va pas chercher bien loin. Rien ne convainc, sauf peut-être la prestation de Coal, le super chien, parfois doublé d'images de synthèse. Un film très bébête...
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