Ti amo in tutte le lingue del mondo

Affiche Ti amo in tutte le lingue del mondo
Réalisé par Leonardo Pieraccioni
Pays de production
Genre
Acteurs Jennifer Peedom
Age légal 12 ans
Age suggéré 15 ans
N° cinéfeuilles 518

Critique

"Gilberto, la quarantaine, vit séparé de sa femme et enseigne les sports dans un lycée d'une petite ville proche de Florence. Une de ses élèves, Paolina (16 ans), est follement amoureuse de lui et ne le lâche pas d'une semelle. Lolita agitée et têtue, elle l'aime. Et le lui répète dans toutes les langues du monde, le harcelant de ses téléphones et ses SMS. Quant à Margherita, célibataire de 36 ans, elle exerce la curieuse profession de psychologue pour animaux (sic), ce qui ne l'empêche pas de rencontrer le susnommé Gilberto. Pour la suite des événements, veuillez consulter l'écran de TI AMO IN TUTTE LE LINGUE DEL MONDO, comédie légère italienne où l'on croise encore beaucoup d'autres personnages assez particuliers: Caetano, le frère bègue et légèrement ""borderline"" de Gilberto; Anselmi, un collègue mathématicien adepte des pratiques ""échangistes""; Massimo, padre (et père!) caricatural; sans oublier le psychanalyste de service, le proviseur soupçonneux et les commères du quartier.

Leonardo Pieraccioni est un ""cabarettista"" très célèbre en Italie où ses films sont toujours bien reçus. Avec son 7e long métrage - on a pu voir il y a deux ans IL PARADISO ALL'IMPROVVISO - il retrouve plusieurs acteurs et bateleurs TV de ses amis et leur laisse la bride sur le cou dans une comédie qui, si elle connaît quelques bons moments, s'épuise assez vite par manque de structure, de profondeur et d'originalité. Le scénario n'est que prétexte à de multiples numéros comiques ou grotesques, à de longs dialogues finalement lassants. S'il y a là quelques allusions à la société toscane ou italienne, elles nous échappent en partie. Et tous ces sketches, juxtaposés les uns aux autres, ne sont que feux d'artifice éphémères.

On saura gré à Pieraccioni de jouer franc-jeu: son film, dit-il, se veut simple divertissement. Ni lourd, ni vulgaire (contrairement à une certaine production française... ""incontrôlable""), il manque tout de même de consistance."

Antoine Rochat