Critique
Le public romand connaît l'aventurier Mike Horn pour ses exploits. Le dernier de ceux-ci consistait à faire le tour du cercle polaire, à pied, à skis, en traîneau, en bateau à voile, en canoë, à vélo. Ça lui a pris plus de deux ans, plusieurs fois au risque de sa vie.
Impressionnant. Mais le documentaire de Raphaël Blanc peine à rendre compte de ces efforts surhumains, pas plus que l'attitude de Mike Horn. Le soutien, manifestement primordial, de l'équipe logistique est relégué à l'arrière-plan; des détails anecdotiques sont mis en évidence au détriment d'éléments plus importants. Femme et enfants semblent utilisés au profit d'effets émotionnels.
Je salue l'exploit remarquable, mais m'interroge sur sa finalité.
Daniel Grivel
