Schläfer

Johannes vient d'être engagé à Vienne, dans un laboratoire de recherches scientifiques. Un jour il est approché par les Services de renseignements qui lui demandent de surveiller Farid, un collègue de travail algérien soupçonné d'être un espion dormant. Johannes refuse, mais le doute traverse de temps à autre son esprit. Entre les deux hommes va naître une amitié fragile, que troublera parfois l'ambition professionnelle de chacun. Des problèmes de rivalité amoureuse viendront s'ajouter et précipiteront les choses.

SCHLÄFER s'inscrit dans la liste déjà longue des films qui s'inspirent de près ou de loin des événements du 11 septembre. L'intrigue va son chemin, prévisible le plus souvent, ambiguë par ailleurs. La conclusion - qui mêle trahison, sens de la culpabilité et retour à l'ordre établi - a quelque chose d'attendu. Histoire de trois solitudes, SCHLÄFER hésite entre le film d'espionnage ou une nouvelle version du triangle amoureux, passant de l'un à l'autre sans faire de véritable choix, et sans provoquer beaucoup d'émotion.