Critique
"Paul Nerteaux, un policier têtu, s'entoure, pour une enquête délicate dans les milieux turcs de Paris, de Jean-Louis Schiffer, un collègue radié il y a quelques années pour ses méthodes expéditives. Avec son aide, il va réussir à infiltrer les milieux mafieux turcs responsables, semble-t-il, de la mort atroce de jeunes femmes. Parallèlement, l'épouse d'un haut fonctionnaire du Ministère de l'intérieur souffre d'étranges hallucinations et troubles de la mémoire...
Tiré d'un roman de Jean-Christophe Grangé, auteur du scénario des RIVIERES POURPRES, Christ Nahon livre, dans une première partie, un film aux atmosphères lourdes et glauques. La pluie qui continuellement ruisselle nettoie et révèle tout autant qu'elle efface les traces. Hélas le scénario sombre peu à peu dans l'invraisemblance et Nahon ne tient pas son pari de nous livrer une sorte de variante fantastique de VOLTE-FACE. Du coup, Schiffer pourra déployer toute sa folie meurtrière, et l'eau de pluie se transforme en ""rivière pourpre"" pour ne pas dire eau de boudin. Dommage pour Jean Reno et ses collègues qui avaient plus de talent à offrir que de servir de cibles dans une aventure sans lendemain."
Serge Molla