Mon beau-père, mes parents et moi

Affiche Mon beau-père, mes parents et moi
Réalisé par Jay Roach
Pays de production U.S.A.
Année 2004
Durée
Musique Randy Newman
Genre Comédie
Distributeur United International Pictures (UIP)
Acteurs Ben Stiller, Teri Polo, Blythe Danner, Dustin Hoffman, Brad Silberling
N° cinéfeuilles 497
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Robert De Niro (Jack Byrnes) et Ben Stiller (Greg Focker) s'étaient déjà donné rendez-vous en 2000 avec MON BEAU-PERE ET MOI. Succès commercial obligeant, le cercle de famille s'élargit aujourd'hui avec l'arrivée des parents de Greg, Bernie (Dustin Hoffman) et sa femme Roz (Barbra Streisand). Cela donne MON BEAU-PERE, MES PARENTS ET MOI. Si ça continue, on y ajoutera bientôt les petits cousins et les amis de ma concierge.

On se souvient que le jeune infirmier Greg (alias Gaylord Focker - quel nom, le pauvre!) avait accumulé toutes les maladresses possibles lors d'une première rencontre chez ses futurs beaux-parents, Jack et Dina Byrnes. A sa décharge on rappellera que ledit beau-père, ex-agent de la CIA, macho et parano sur les bords, ne lui avait pas facilité la tâche.

Avec la seconde mouture qui sort aujourd'hui sur les écrans, on reprend les mêmes - y compris le chat, auquel on colle un sale petit roquet ""qui ne pense qu'à ça"" - et chacun prend sa part des ennuis supplémentaires aimablement fournis par les parents de Greg cette fois, une mère sexologue militante spécialisée dans le 4e âge et un père pseudo-libéral tête en l'air. Tout est prêt pour que la nouvelle rencontre familiale dérape, pour que ressurgissent les fantasmes du passé, que déboulent les incidents imprévus, que refassent surface les sous-entendus insidieux et les remarques ambiguës, les embarras et les mesquineries, sans oublier les vilenies des deux petites bêtes à pattes.

Le terrain est donc bien balisé, trop d'ailleurs, certaines séquences renvoyant avec une insistance gênante au 1er opus. Le dialogue est envahissant, plusieurs scènes sont fastidieuses, les gags - souvent lourds - prévisibles, les quiproquos et les embrouilles sentent le réchauffé. Si cela peut néanmoins pétiller quelques secondes, c'est sans surprendre. Mais enfin, si on a du temps et de la patience..."

Antoine Rochat