Pollux, le manège enchanté

Affiche Pollux, le manège enchanté
Réalisé par Jean Duval, Dave Borthwick, Franck Passingham
Pays de production
Genre
Acteurs Jennifer Peedom
N° cinéfeuilles 496

Critique

Cocorico! Voici le premier film d'animation en trois dimensions 100% français. Trente-trois mois de travail, une centaine de personnes, 400 ordinateurs... Le pelage de Pollux a particulièrement donné du fil à retordre - c'est le cas de le dire -, chaque poil bougeant.

Cela fait un peu plus de quarante ans que la série télévisée Le Manège enchanté a été créée par Serge Danot pour ce qui s'appelait alors l'ORTF. Elle prenait le relais de Bonne nuit les petits. Rappelez-vous, parents aujourd'hui sexagénaires... A ce jour, on compte plus de 500 épisodes de la série, devenue culte en Angleterre davantage encore qu'en France.

Les marionnettes filmées image par image en noir et blanc ont donc été remplacées par des images de synthèse en couleurs; le résultat est spectaculaire. Ceux qui avaient six ans en 1964 retrouveront sans doute avec plaisir Zébulon - tournicoti tournicoton!... - (voix d'Elie Semoun), Pollux (Henri Salvador), Margote (Vanessa Paradis), le lapin Flappy (Eddy Mitchell), Ambroise l'escargot (Danny Boon), la vache Azalée (Valérie Lemercier), et découvriront un méchant, Zabadie, pendant maléfique de Zébulon (Michel Galabru).

Le scénario est simple(t), visant un tout jeune public. Mais, au-delà du côté sucré des images, on peut s'interroger sur la figure de Zabadie qui, avec ses traits blafards et les accents hargneux de Galabru, risque d'effrayer nos chères petites têtes blondes...

Daniel Grivel