Iznogoud

"C'était il y a bien longtemps...

On raconte qu'à Bagdad la Magnifique, un grand vizir répondant au nom d'Iznogoud, particulièrement mal intentionné, cultive l'ambition de ravir le trône du calife El Poussah. Crûment dit: ""Il veut être calife à la place du calife""!

Oui, on aurait pu rêver! Hélas, trois fois hélas! Inspiré de la BD du même titre de René Goscinny, et de ses personnages, le scénario écrit par Patrick Braoudé est à l'en croire ""totalement original"". Heureusement, pourrait-on dire - ce qui épargne l'honneur de Goscinny -, tant le scénario est une somme de débilités. La BD avait au moins l'avantage d'être muette. Que dire des personnages? Un Iznogoud (Michaël Youn), hystérique et excité, se la jouant à la de Funès. Un Haroun El Poussah (Jacques Villeret), marshmallow infantile et bête, bobo, dodo... Pauvre Villeret! La plupart des acteurs connaissent, certes, une notoriété de comique à la télévision, comique qui ne convainc pas du tout sur grand écran! S'ajoutent des milliers de figurants qui se précipitent dans tous les sens ou qui scandent des idioties. Tout ce monde dans des décors carton pâte avec tentures et verroteries à l'orientale. Ajoutez à cela des séquences de pseudo-comédie musicale, et vous obtenez une potion parfaitement écœurante, un agaçant fourre-tout tape-à-l'œil et perce oreilles.

Oui, ce film is really not good."