Critique
CELLULAR, ou des vertus du téléphone mobile... Jessica (Kim Basinger) accompagne son fiston au bus scolaire puis retourne chez elle. Soudain, la porte-fenêtre de la cuisine vole en éclats, trois personnages vêtus de noir font irruption, flinguent la bonne et enlèvent Jessica, l'enfermant dans un galetas poussiéreux, non sans avoir fracassé un téléphone mural.
Jessica, prof de biologie et femme pleine de ressources, réussit à tirer parti des débris de l'appareil et atteint le téléphone mobile d'un jeune, Ryan (Chris Evans) considéré par ses amis comme léger, superficiel et égoïste. Elle parviendra à le convaincre de venir à son aide, ce qui l'entraînera dans des péripéties haletantes.
Pas question de dévoiler ici le dénouement de ce film d'action bien ficelé. Signalons simplement la prestation inattendue de William H. Macy, qu'on a souvent vu personnifier des naïfs ringards (dans FARGO, par exemple).
Daniel Grivel