Dogora - Ouvrons les yeux

Affiche Dogora - Ouvrons les yeux
Réalisé par Patrice Leconte
Pays de production France
Année 2004
Durée
Musique Etienne Perruchon
Genre Documentaire
Distributeur filmcoopi
Acteurs Jennifer Peedom
Age légal 7 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 494
Bande annonce (Allociné)

Critique

Beaucoup de films insignifiants se rattachent à peine au cinéma parce qu'ils ne sont qu'une histoire. Le dernier film de Patrice Leconte, au contraire, n'a pas de scénario. Le réalisateur est tombé amoureux d'une musique, "Dogora", partition pour un chœur de 500 enfants d'Etienne Perruchon. Les deux hommes se parlent, le compositeur avoue au cinéaste qu'il rêve de voir un film s'inscrire dans son œuvre. Patrice Leconte n'en demandait pas tant, il réfléchit. Un voyage au Cambodge lui donne le fil. Alors qu'il se gavait d'images, "Dogora" lui revient à l'esprit et le collage lui apparaît évident.

Ce n'est pas un documentaire, ce n'est pas une fiction, c'est quelque chose d'assez beau, d'intéressant, de très long. Leconte réalise un montage en séquences thématiques, l'image fixe, le mouvement, le sommeil, les danses, le grouillement humain, les motos, les décharges... Il prend son temps, sa caméra s'arrête infiniment sur certains plans. Nul ne dit rien. La musique de Perruchon écrase le son naturel et prend les devants de l'écran. Trop. C'est une musique qui semble venir d'Europe de l'Est, le collage a quelque chose de schizophrénique. Les images parlent évidemment. Elles donnent, avec une certaine beauté, l'envers du catalogue de tourisme.

Leconte se sera essayé à tous les genres. Entre LES BRONZES et MONSIEUR HIRE il y a toute l'eau de la Seine. DOGORA ne rappelle rien, ne semble rien pouvoir annoncer. C'est le film honnête d'un homme bouleversé."

Geneviève Praplan

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 8
Geneviève Praplan 9