A boire

"Il y a souvent un décalage entre les propos d'un réalisateur et sa réalisation. C'est ici flagrant. Dans le dossier de presse, Marion Vernoux parle d'un film drôle et chaleureux, qui cherche à percer le mystère de nos solitudes et de nos souffrances. Elle dit avoir fait un film de transition entre l'adolescence et ""une deuxième majorité"". Quel beau et alléchant programme!

Dans ce huis clos constitué par une petite station de montagne au seuil du Nouvel An, rien, vraiment rien n'incite au rire ou à la réflexion. Le scénario est d'une complète vacuité, la réalisation est bâclée et les acteurs ne parviennent ni à être crédibles ni à nous toucher. Le seul personnage qui mène le bal, c'est l'alcool. Et ce n'est pas très beau à voir!

Au sortir de la salle, on a une seule envie, c'est de boire un verre pour oublier ce film. Il faut encore profiter de la tolérance 0,8‰. A moins qu'au contraire on décide de devenir abstinent."