Critique
PRINCESSE MALGRE ELLE passé l'autre jour à la télévision. Et voici le deuxième (je ne dis pas second, car il y aura manifestement une suite...) volet de cette bluette. Normal: cinq ans ont passé depuis qu'Anna Hathaway a incarné la princesse de Génovie, minuscule principauté d'opérette d'Europe centrale. Elle a maintenant terminé ses études aux Etats-Unis, et le temps est venu pour elle de se préparer à succéder à sa grand-mère la reine Clarisse (Julie Andrews). La couronne sera à elle pour autant qu'elle se marie, et de nombreuses embûches jalonnent son parcours.
La fin sera-t-elle heureuse? Au vu des couleurs pastel dominant le film, du kitsch des décors et des costumes, à l'écoute des chansons, il est difficile d'en douter. Sans compter que la joaillerie a été fournie par Chopard...
Le soussigné n'a ni l'âge ni le sexe requis pour prendre plaisir à une gentille niaiserie formatée pour des gamines collectionneuses de poupées Barbie. Les amateurs de guimauve, de barbe à papa et de marshmallows apprécieront...
Daniel Grivel