Alien vs. Predator

Affiche Alien vs. Predator
Réalisé par Paul W.S. Anderson
Pays de production U.S.A.
Année 2004
Durée
Musique Harald Kloser
Genre Science fiction, Fantastique
Distributeur foxwarner
Acteurs Lance Henriksen, Raoul Bova, Ewen Bremner, Sanaa Lathan, Colin Salmon
Age légal 14 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 490
Bande annonce (Allociné)

Critique

Sujet: deux races d'extraterrestres, les Prédateurs et les Aliens, s'affrontent méchamment. Moralité: ne vous mêlez pas de leurs affaires.

Tous les siècles les Prédateurs envoient sur terre une équipée de jeunes guerriers qui doivent se faire la main - et faire leurs preuves - sur une autre espèce d'extraterrestres particulièrement immondes, les Aliens. Ensuite de quoi, leur mission et leur rite de passage accomplis, ils peuvent retourner sur leur planète.

Le champ de bataille se situe dans une pyramide qui a la particularité d'être construite sous les glaces de l'Antarctique. Personne n'aurait jamais rien su de ces combats sans merci si une expédition d'archéologues financée par un richissime industriel n'avait pas découvert ladite construction ""égypto-aztèque"" (sic) enfouie dans les profondeurs polaires. Mais les explorateurs seront bientôt coincés dans les structures souterraines de la pyramide qui se révèle être une véritable souricière.

Alien vs Predator est l'occasion de réunir deux veines cinématographiques lucratives, celle d'Alien et celle de Predator. Quatre nations se sont attelées à cette grosse production de la Fox, mais le mariage est raté. La mise en place est laborieuse, le spectateur doit attendre patiemment une heure avant de voir les monstres de pied en cap et d'assister à leurs premiers combats. Jusque-là, c'est tout juste si quelques membres de l'expédition sont happés par quelques mains gluantes ou mécanisées. Les personnages embarqués dans cette aventure de pure science-fiction présentent peu d'intérêt et débitent des propos qui n'en recèlent pas plus: clichés, absurdités, sottises culturelles, tout y passe.

Ajoutons encore qu'esthétiquement et techniquement le film ne dépasse pas le niveau de la banalité. Le montage se traîne, les images sont sombres, les décors - malgré un effort du côté du bruitage - sentent le toc, et les acteurs, vite exterminés c'est vrai, n'ont guère le temps de dépasser le statut du bon figurant. Un film pour ceux qui aiment (encore) les petits monstres visqueux. A signaler qu'après le massacre général final, un petit Alien est né. Caramba, encore raté!

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 3