Dodgeball, même pas mal

Affiche Dodgeball, même pas mal
Réalisé par Rawson M. Thurber
Titre original Dodgeball, a True Underdog Story
Pays de production U.S.A.
Année 2004
Durée
Musique Theodore Shapiro
Genre Comédie
Distributeur foxwarner
Acteurs Vince Vaughn, Ben Stiller, Christine Taylor, Joel Moore, Chris Williams
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 488
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Vous savez encore jouer à la ""balle au chasseur"" - un jeu qui fait fureur, paraît-il, de l'autre côté de l'Atlantique - et vous aimez les histoires où David l'emporte sur Goliath? Si oui - et pour autant que vous supportiez les mimiques et la gestique de Ben Stiller en athlète narcissique - vous pouvez vous risquer à aller voir DODGEBALL. Sinon, rassurez-vous, vous ne manquez pas grand-chose.

Le premier film de Rawson M. Thurber se veut satirique, et quelques pointes font mouche. Le réalisateur joue à fond la carte de la comédie, privilégiant l'efficacité au détriment de la subtilité. L'intrigue est simple, la conclusion visible dès les prémices...

Pour éviter une faillite toute proche, Peter LaFleur (Vince Vaughn) - propriétaire d'un fitness assez miteux, mais convoité par un arrogant concurrent, White Goodman (Ben Stiller) - participe avec ses clients (une joyeuse bande de marginaux) à un tournoi de balle au chasseur doté de 50'000 $ de prix. Kate Veatch (Christine Taylor), l'avocate de White chargée de régler l'achat de ladite salle de gymnastique, tombe amoureuse de Peter et fait cause commune avec lui.

DODGEBALL, MÊME PAS MAL (on appréciera la légèreté du titre!) joue dès lors sur plusieurs tableaux et ressemble de plus en plus à une grosse farce. Les gags ne sont pas tous de la meilleure veine, les fans sont hurlants, les balles lancées avec vigueur sur les visages, les ventres (on imagine le reste) des adversaires, bref la finesse n'est pas au rendez-vous. Et la satire - ciblée autour de ""la beauté et de la forme physique à tout prix"" - est à peine esquissée. On peut botter le ballon en touche."

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 9
Antoine Rochat 7