Critique
Une nuit à Los Angeles. Un homme distingué hèle un taxi et loue ses services pour la nuit. Il a cinq rendez-vous importants. Très vite le chauffeur, Max, réalise que son client est un tueur et qu'il devra, sous la menace, participer aux exécutions. Sauf une, la dernière. Le pistolet a changé de main.
Michael Mann nous entraîne dans cette nuit folle, de 18 h à 4 h du matin et nous perd dans un scénario bourré d'invraisemblances. Sa mise en scène est nerveuse et pourtant on s'ennuie tout au long d'interminables séquences de poursuites, de fusillades et de courses folles dans les rues désertes de la Cité des Anges.
Une rencontre fortuite peut changer une destinée. Un rêveur doux et innocent (Max) peut devenir un tueur et un héros. Il y a longtemps que le cinéma hollywoodien nous l'a appris, pistolet à la main. Pas besoin de Michael Mann pour nous le rappeler.
Maurice Terrail