Critique
Décidément nombre de réalisateurs français doivent avoir une relation obsessionnelle avec le sexe. Si encore ils faisaient preuve d'originalité et traitaient leur sujet avec légèreté et humour. C'est au contraire d'une lourdeur et d'une vulgarité à pleurer et l'on se demande bien à quel public s'adressent ces films.
Isabelle Broué - qui filme avec complaisance Marie Gillain nous racontant avec moult détails sa panne de jouissance sexuelle - affirme qu'elle n'a pas fait un film racoleur et que le pari était surtout de ne jamais être vulgaire: par cette affligeante œuvrette, elle nous prouve exactement le contraire.
Georges Blanc