Critique
Comme son titre ne l'indique pas, le film est français, je dirais même plus, bien français. L'histoire se déroule dans le massif du Mont-Blanc; elle est gentille tout plein et vise tous les publics. Nul doute qu'avec son affiche MALABAR PRINCESS attire du monde - et tant mieux: pas de vulgarité, pas de violence, de bons sentiments sans sensiblerie.
MALABAR PRINCESS est le nom de l'avion d'Air India qui s'était abîmé sur le glacier des Bossons il y a une cinquantaine d'années, et dont l'épave avait été retrouvée par Hermann Geiger. La mère de Tom, garçon de 8 ans, a disparu dans une crevasse alors qu'elle fouillait les vestiges. Tom (très bon Jules Angelo Bigarnet) se refuse à assimiler disparition et mort. Confié le temps d'une année scolaire à son grand-père (Jacques Villeret, bon cœur sous une rude écorce...), il s'emploie à retrouver celle qu'il a perdue alors qu'il n'avait que 3 ans.
Dans la veine de HEIDI, du VIEIL HOMME ET L'ENFANT, un film où chacun donne le meilleur de soi-même, y compris Claude Brasseur qui réussit à être sympathique dans un rôle d'abruti féru de 4x4...
Daniel Grivel