Albert est méchant

Affiche Albert est méchant
Réalisé par Hervé Palud
Pays de production France
Année 2003
Durée
Musique Vladimir Cosma
Genre Comédie
Distributeur pathefilms
Acteurs Michel Serrault, Arielle Dombasle, Christian Clavier, Bernard Farcy, Priscilla
Age légal 10 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 473
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le titre est trompeur, Albert n'est pas bien méchant. Tout au plus grognon, mal élevé et marginal. Quant au film (qui se veut comique), malgré les efforts de cabotinage de Michel Serrault, dans un rôle de vieux râleur, il faut vraiment se pincer pour rire.

De "friquée" qu'elle était, la famille de Patrick Lechat (Christian Clavier) tombe dans la dèche, suite à de confuses affaires de blanchiment d'argent. Pour se renflouer, ledit Patrick va tenter de mettre la main sur l'héritage de son père. Un père qui a la bonne idée de disparaître à ce moment-là, mais qui en a aussi une autre, moins bonne, celle de le déshériter au profit d'un certain Albert Moulinot (Michel Serrault), un demi-frère dont Patrick ignorait jusqu'ici l'existence. Poussé par une épouse quatre fois plus snob que lui (Arielle Dombasle, insupportable, mais c'est ce qu'on lui demande), le fils privé d'héritage va essayer de convaincre le nouveau venu dans la famille de renoncer au pactole. Un pactole qu'il ne souhaite d'ailleurs pas! Albert est en effet un original qui vit en solitaire au fond du Périgord, en compagnie de marcassins dont il ne se sépare jamais. Le vieux bougre a bien d'autres idées en tête, et l'affaire va traîner...

Comme le film d'ailleurs: tout le reste n'est que remplissage de scènes qui se voudraient cocasses, de bavardages en continu qui devraient être drôles, avec en prime les inévitables pitreries ou séquences nauséabondes susceptibles de déclencher les rires gras du public. Comédie de bas boulevard où le dialogue est roi, où les acteurs en font beaucoup trop, Albert est méchant tente maladroitement de lancer en passant un ou deux coups de patte en direction de la TV et de la société de consommation, mais la cible est ratée. Dans le rôle d'un bougon méchant qui s'incruste dans la famille, Michel Serrault ne parvient pas à tirer ce film ennuyeux de l'ornière. On conseillera au cinéaste (?) Hervé Palud d'aller voir - sur le même thème - Boudu sauvé des eaux ...

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 5
Geneviève Praplan 6
Anne-Béatrice Schwab 6