Monde de Nemo (Le)

Affiche Monde de Nemo (Le)
Réalisé par Andrew Stanton
Pays de production U.S.A.
Année 2016
Musique Thomas Newman
Genre Animation
Acteurs Ellen DeGeneres, Albert Brooks
Age suggéré 7 ans
N° cinéfeuilles 470

Critique

On attendait avec curiosité le dernier opus Walt Disney des studios Pixar. Avec LE MONDE DE NEMO, les créateurs de TOY STORY et MONSTRES & CIE jouent un cran en dessous. Peut-être même deux ou trois: nous voilà plongés dans des profondeurs marines, avec l'histoire d'un poisson-clown, Marin, qui part à la recherche de Nemo, un fiston désobéissant qui a été capturé par un plongeur. Dans sa quête, longue et périlleuse, Marin sera épaulé par la jolie Dory, une jeune poisson-chirurgien à la mémoire défaillante mais pleine de bonne volonté, ainsi que par d'autres animaux aquatiques doués de beaucoup d'imagination.

Film d'animation conçu par ordinateur, LE MONDE DE NEMO semble bien parti pour battre les records d'affluence de fin d'année. On comprendra vite pourquoi: sens du spectacle, humour, invention, frayeurs et émotions sont au rendez-vous, dans les massifs de coraux, les courants marins ou sur les quais de Sydney. Par ailleurs les valeurs humaines habituelles à ce genre de films (amour filial, solidarité, héroïsme, etc.) répondent présent, tout comme quelques fantasmes, et les méchants seront bien sûr neutralisés.

L'originalité du film - on n'en dévoilera pas les multiples péripéties - est de permettre la rencontre de différents animaux marins, de la baleine bleue au plus petit crustacé, de la tortue verte aux étoiles de mer en passant par les requins et les méduses (liste non exhaustive). Une attention toute particulière a été portée par les réalisateurs aux décors (fonds marins, coraux, épaves, sans oublier le ventre de la baleine). L'ensemble éclate de couleurs, le rythme est entraînant. Féerie visuelle, jeux de lumières, poissons-personnages sympathiques et expressifs (nantis - comme d'habitude - de toutes les caractéristiques humaines) font de ce voyage dans l'univers sous-marin un agréable divertissement. A signaler toutefois que les profondeurs marines vues par Disney sont fortement polluées par une musique et des effets sonores superflus. Qui avait dit que la mer, c'est le monde du silence?...

Antoine Rochat