Bye Bye Love

Affiche Bye Bye Love
Réalisé par Peyton Reed
Pays de production U.S.A., Allemagne
Année 2003
Durée
Musique Marc Shaiman
Genre Comédie, Romance
Distributeur UFD
Acteurs Ewan McGregor, Renée Zellweger, Tony Randall, Melissa George, Ivana Milicevic
Age légal 7 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 465
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Partant de l'idée que la comédie américaine des années 60 peut encore, dans une sorte de remake parodique, trouver aujourd'hui un public, les producteurs de BYE BYE LOVE sont allés chercher deux stars - Renée Zellweger (CASINO) et Ewan McGregor (MOULIN ROUGE) - en s'imaginant probablement qu'elles pourraient reprendre la place, les rôles (et les mimiques) de Doris Day et Rock Hudson. L'opération, mollement menée par Peyton Reed (cinéaste inconnu au bataillon), n'aboutit pas. Il n'est pas facile de recréer style et rythme des comédies de l'âge d'or américain, même si les décors, les costumes, les couleurs (celles du Technicolor) sont bien choisis.

On peine à s'accrocher à l'histoire de Barbara Novak (Renée Zellweger), auteure à succès qui vient de publier ""Down with Love"", un pamphlet dans lequel elle s'efforce de convaincre la gent féminine que le bonheur réside dans le sexe sans amour. Le bouquin fait un tabac: Catcher Block (Ewan McGregor), play-boy et journaliste macho, est chargé d'interviewer Barbara. Pas grand-chose à ajouter sinon que les deux protagonistes, très sûrs d'eux au départ et bien décidés à ne modifier en rien leur comportement, devront revoir leurs copies en cours de route et en rabattre sur leur intransigeance. A côté d'eux - en contrepoint mièvre de l'intrigue principale - Vicki (Sarah Paulson), l'éditrice de Barbara, se laissera courtiser par Peter (David Hyde Pierce), le patron de Catcher.

Cette comédie sentimentale est bien laborieuse et son humour peu inspiré (sans parler de la vulgarité de certains gags). BYE BYE LOVE se voulait un hommage au cinéma hollywoodien d'il y a un demi-siècle, mais le film fait désuet et ne dépasse pas le niveau d'un divertissement sans saveur aucune."

Antoine Rochat