Associés (Les)

Roy et Frank (Nicolas Cage et Sam Rockwell) sont non seulement de bons amis, mais aussi des associés pour toutes les escroqueries dont ils font leur gagne-pain. Le but de Frank est de devenir riche. Mais pour Roy, c'est plus compliqué, d'ailleurs il dispose déjà d'une belle fortune. Non, c'est son psychisme qui lui joue des tours: solitaire, inquiet, bourré de tics, c'est un handicapé de la vie qui ne parvient pas à s'en sortir. Jusqu'au moment où il se découvre une fille.

Que chercher dans cette nouvelle production de Ridley Scott. Pas grand-chose d'autre qu'une distraction qui a du mal à se terminer. A peine le film semble-t-il trouver son sens qu'il passe à autre chose. Roy, le psychotique, est un sujet à lui seul. Quand il rencontre sa fille s'ouvre la piste de la relation familiale, puis de la profession (immorale) du père et de l'éducation. Puis... Et ainsi de suite. Ce qui se construit se déconstruit. C'est donc une histoire boursouflée qui arrive au mot "Fin", non sans avoir laissé entrevoir plusieurs fois le dernier plan. Car aucun point ne manque sur les "i". Nonobstant la présence de Nicolas Cage qui a su choisir de meilleurs scénarios, Les Associés s'empâtent dans ce qui ne sera qu'une grosse machine de plus dans le cinéma industriel.