Critique
Raoul est un poly(cinémato)graphe: trente-six films à son actif en 2001. Quantité égale qualité? On peut s'interroger. LA COMEDIE DE L'INNOCENCE, présenté en sélection officielle du Festival de Venise, permet d'en douter.
Beau plateau (mention spéciale à Nils Hugon, gamin craquant); décors intéressants; musique originale; esthétique recherchée. Mais beaucoup de maniérisme, des dialogues récités, un style daté malgré le recours à des trucs dans le vent. Un ratage talentueux.
Daniel Grivel