Réalisé par | McG |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2003 |
Durée | |
Musique | Ed Shearmur |
Genre | Action, Comédie |
Distributeur | Buena Vista |
Acteurs | Cameron Diaz, John Cleese, Lucy Liu, Drew Barrymore, Josh Janowicz |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 463 |
Charlie apprend à "ses" filles qu'une banque de données servant à la protection de témoins de crimes a été subtilisée. Plusieurs témoins ont déjà été liquidés, la mission prend des allures de course contre la montre. Tandis que les "Anges" récoltent leurs indices, une des pièces maîtresses du puzzle semble être le très violent ex-boyfriend de Dylan, Seamus O'Grady...
McG signe un retour des Drôles de dames sans surprise.
Passé un pré-générique jamesbondien sous ecstasy, massacrant tympans et pupilles, on a droit à une ressucée du scénario de Charlie's Angels 1, quasi à la virgule près. Soit un très mince fil conducteur prétexte à voir évoluer, ""sautiller"" serait plus évocateur, trois magnifiques donzelles dans la peau de ces trois anges détectives envoyés par le mystérieux Charlie Townsend pour combattre le mal.
Ne subsiste de la célèbre série des années 70 qu'un côté kitsch affiché et assumé, le vieux parlophone... et une apparition fugace de Jaclyn Smith (la brune Kelly Garreth de la série qui n'a pas pris une ride) en ange protecteur! Bill Murray, le Bosley de l'épisode précédent, n'en a pas bénéficié, et aurait refusé de reprendre son rôle pour incompatibilité d'humeur avec la tigresse Lucy Liu. A sa place, un autre rondouillard passeur de plats entre Charlie et ses ""dames"", Bernie Mac, en sorte de ""Huggy les Bons Tuyaux"" grossi et calamiteux. Le moins que l'on en puisse dire est que le film ne gagne pas en légèreté!
Charlie's Angels, pour peu qu'on accepte de "jouer le jeu", reste un divertissement haut de gamme, bourré d'action, de cascades, de travestissements en pagaille et d'humour décalé. Les puristes, eux, s'amuseront à relever les nombreux clins d'œil aux Nerfs à vif (version De Niro), Mission: Impossible 2 ou encore Un Fauteuil pour deux, lors de la première apparition de Cameron Diaz. Justement, il y a Diaz, belle, espiègle, innocente, jouant à merveille du ridicule et de son image... La seule, la vraie drôle de dame du film qui aura maille à partie avec tout son contraire: Demi Moore en ange tombé de haut et revanchard.
Un film bien dans l'air du temps: "fun" et, à peine consommé, expédié à la case "oubli".
Ancien membre