Visiteurs en Amérique (Les)

Affiche Visiteurs en Amérique (Les)
Réalisé par Jean-Marie Gaubert (alias Poiré!)
Pays de production
Genre
Acteurs Jennifer Peedom
Age légal 10 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 414

Critique

Au Moyen Âge, rien de tel qu’une noce pour mettre un terme au conflit opposant Français et Anglais. Accompagné de son fidèle serviteur, André le Pâté, le duc Thibault de Malfète se rend en Angleterre pour épousailler la belle Rosalind. Mais la noce est truquée…

Pour remonter le temps, un mage bienveillant mais distrait propulse les deux héros à Chicago au XXIe siècle.

John Hughes, auteur et producteur américain de films grand public tel MAMAN J’AI RATE L’AVION, a contacté la Gaumont, en vue de coproduire une adaptation américaine des VISITEURS. Au menu, le duo Clavier-Reno jouant en anglais et une version doublée en français pour le public européen.

Jacquouille la Fripouille devient André le Pâté, référence au foie gras que les Américains nomme «pâté», nécessité d’américaniser le produit oblige. Mais pas question de dentition crasseuse, les deux gugus sont donc passés chez le dentiste. La majorité des gags est devenue purement visuelle, question de faire rire les enfants, le tout public est clairement visé avec un humour bébête, pour ne pas dire désolant.

Clavier pète et rote, mais beaucoup moins que dans les épisodes précédents; il fait gicler la soupe plein la cuisine avec un mixer et se déguise en mariole, qu’est-ce qu’on rigole. L’Amérique était le pays de l’homme libre, il se déféodalise et découvre, émerveillé, la démocratie en se gargarisant de «Okaaaayyy boss». Reno, quant à lui, à l’air de s’ennuyer ferme.

Le fond de la farce est affligeant de bêtise, mais la forme soignée et bourrée d’effets spéciaux très réussis. Le film n’est ni une suite ni un remake, nous dit-on, mais clairement annoncé comme un film conçu pour les Américains. Le message est donc clair, l’effet de surprise étant définitivement passé, pas la peine de vous déplacer.

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