Critique
"John, jeune agent de police, doit quitter son patelin de province natal à cause de son homosexualité. Il s'installe à West Hollywood, paradis de tous les fantasmes et des pratiques les plus débridées. Beau gosse, il ne tarde pas à entrer dans le circuit gay et découvre les parties, soirées à thème plus extravagantes les unes que les autres, où partenaires et substances psychotropes s'échangent allègrement. Un des initiateurs de John étant mort de surdose (il a pris un produit particulièrement dangereux qu'un organisateur de parties destinait à un jeune sur la mort duquel il avait spéculé pour toucher l'assurance-vie mais qui s'était avéré ""seulement"" séropositif et pas sidéen), le minet échaudé opte pour la fidélité et un amour plus sûr.
Le fil conducteur du film est le tournage en numérique d'un documentaire sur le milieu gay californien. Le spectateur se sent rapidement à la place d'un voyeur. Images fatigantes, musique tonitruante, aucune morale, quasi rien sur les risques de contamination par le sida. Un mélo au ""goût"" du jour, probablement destiné à épater le bourgeois. A déconseiller, même si formellement on est plus près du cinéma indépendant que des grosses machines hollywoodiennes."
Daniel Grivel
