Réalisé par | Richard Berry |
Pays de production | France |
Année | 2001 |
Durée | |
Musique | Sebastien Cortella, Stéphane Brossollet |
Genre | Comédie, Romance |
Distributeur | agorafilms |
Acteurs | Jean-Pierre Darroussin, Patrick Timsit, Richard Berry, Cécile de France, Alain Chabat |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 412 |
Comme tant d’autres acteurs, Richard Berry passe derrière la caméra. «Il y a très longtemps que j’avais envie de faire un film. Je savais que je pouvais faire des images, mais l’écriture m’inhibait», confie-t-il. L’Art (délicat) de la séduction énumère effectivement quelques jolies images, mais aussi un certain nombre d’effets de style qui, pour avoir été trouvés, sont en danger de surexploitation. Quant à l’écriture, elle n’a pas débouché sur un scénario miracle, malgré le roman qui l’inspire («Kurtz» de Jean-Marc Aubert). Etienne (Patrick Timsit) est designer automobile. Personnage charmant, un poil candide, il tombe amoureux d’une blonde. Elle s’appelle Laure (Cecile de France) et semble l’aimer aussi. Mais elle veut prendre le temps de provoquer le désir. Ils ont fait connaissance à Noël, se voient régulièrement, mais décident de ne pas être amants avant la fin mai, mois d’amour et de tendresse.
Voilà qu’est pris le contre-pied d’un thème qui obsède un certain cinéma français depuis quelques années, l’amour par l’expression obsessionnelle du sexe. Enfin, presque. Car pour Etienne, le fruit défendu devient l’objet d’un travail incessant, d’un raffinement d’exercices et de théorie, afin de se montrer à la hauteur le jour J. Merci à Richard Berry, son film ne sombre pas dans la franche vulgarité que l’on pourrait craindre. Mais les ficelles sont épaisses et les longueurs donnent leur juste prix au temps perdu. Il ne restera probablement pas beaucoup de traces de ce baptême de réalisateur.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 4 |
Ancien membre | 10 |
Maurice Terrail | 2 |