Critique
Une journaliste-vedette de télévision de Seattle (Angelina Jolie, plus poupée Barbie qu'Anne Sinclair) rêve d'être engagée par une des chaînes nationales. Séduisante, adulée, vivant dans le luxe, fiancée à une étoile de base-ball, elle tombe de haut lorsqu'un SDF, qui fait la manche en prédisant l'avenir, lui annonce qu'elle va mourir dans une semaine. Elle va réviser ses priorités et son échelle de valeurs.
Stephen Herek, qui a connu le succès avec CRITTERS, PROFESSEUR HOLLAND et LES 101 DALMATIENS (en chair et en os), propose ici une fable moralisante lacrymogène truffée de personnages inconsistants et peu crédibles. Ce qui aurait pu être une satire d'une certaine télévision se réduit à un clip rose bonbon aussi exaltant que les séries états-uniennes dont le petit écran nous abreuve, avec un happy end d'autant plus consternant qu'il est téléphoné.
En quelques mots, une bluette insignifiante dont on peut parfaitement se passer.
Daniel Grivel